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Immobilier : ce qu’il faut savoir sur la sous-location

La sous-location est une pratique de plus en plus courante dans l’univers de l’immobilier. En effet, nombreux sont les locataires qui décident de sous-louer une chambre ou une partie de leur logement afin de réduire les charges. Toutefois, avant de se lancer, il faut bien connaître le fonctionnement de cette méthode ainsi que les règles à suivre.

En quoi consiste la sous-location d’un logement ?

Il n’est pas rare de voir des annonces de sous-location sur des plateformes immobilières en ligne. La sous-location consiste à donner l’autorisation à une personne de venir vivre dans l’appartement ou la maison que vous avez loués. En échange, il devra vous verser une somme mensuelle en guise de loyer. Cela signifie que le locataire qui sous-loue une partie de son habitat pourra périodiquement recevoir une somme d’argent. Si vous décidez d’héberger un ami ou un membre de votre famille sans contrepartie financière, on ne parlera pas de sous-location.

Vous pourrez trouver des annonces de sous-location sur le site de Souslouer.com publiées par des locataires en toute légalité. Vous profiterez ainsi d’une solution de logement ou d’un revenu temporaire, selon que vous soyez locataire ou en recherche d’habitation.

Vérifiez la législation encadrant la sous-location

L’article 8 de la loi du 6 juillet 1989 stipule que le locataire n’a pas le droit de sous-louer un logement si celui-ci constitue sa résidence principale. Cependant, il y a une nuance qu’il convient de préciser. En effet, vous n’avez pas le droit de sous-louer une habitation sauf si vous avez obtenu l’accord écrit de la part du bailleur.

Dans ce cas, ce dernier vous donnera son autorisation par écrit, sous la forme d’un bail de sous-location. Ce sera donc à lui de définir les termes et conditions, ainsi que le montant du loyer. S’il refuse de vous donner son accord, alors vous devrez alors vous plier à sa décision.

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Quelles sont les obligations du locataire ?

Toute personne qui souhaite se lancer dans la sous-location doit prendre connaissance d’un certain nombre de règles. Elle doit d’abord se conformer aux termes du contrat établi par le bailleur. De même, il est obligatoire de faire une déclaration des loyers reçus au service des impôts.

S’il s’agit d’une sous-location dans un logement vide, les loyers seront classés comme « bénéfices non commerciaux ». Dans le cadre d’un logement meublé, ils seront déclarés comme « revenus industriels et commerciaux ». Vous pouvez tout de même obtenir une exonération d’impôts à condition que le loyer que vous percevez soit inférieur ou égal à 760 euros.

Évitez les arnaques en sous-location

Les arnaques de sous-location sont très fréquentes et personne n’est à l’abri. Si vous êtes à la recherche d’une sous-location, vous devrez faire preuve de vigilance. Évitez les scammeurs qui vous demandent d’envoyer une importante somme d’argent alors que vous ne les avez pas encore rencontrés.

Ces arnaqueurs ont tendance à proposer de beaux logements, situés dans des quartiers réputés, monnayant une modique somme. Assurez-vous de faire des visites et de rencontrer le locataire, mais aussi le propriétaire en personne pour éviter les mauvaises surprises.

La sous-location est une pratique qui a ses avantages, mais aussi ses limites, notamment avec les arnaqueurs. Tournez-vous vers des sites de confiance pour trouver des annonces sérieuses.